Tout commence par une erreur ou plutôt une idée reçue, les vikings n’ont jamais appelé leurs bateaux des “drakkars”.
D’où vient le mot drakkar ? C’est une invention française du XIXe siècle qui voulait donner une consonance scandinave à des navires possédant une figure de proue en forme d’animal, souvent le dragon. En fait, le mot drakkar n’est connu dans aucune langue scandinave. Les musées des pays nordiques consacrés à la civilisation viking ne l’emploient pas. Dans la pratique, la figure de proue servait généralement, à désigner le navire tout entier. Il y avait des bisons, des béliers, des serpents et, en majorité, des dragons. Le dragon, en vieux norois, est appelé dreki (drekar). De là vient sûrement la création du mot drakkar, le deuxième k ayant visiblement été rajouté pour faire plus vrai, plus sauvage…
Différent type de Drakkar Viking :
Il existe trois grands types de navires, ceux à fonctions multiples, ceux destinés au commerce et ceux destinés à la guerre.
En savoir plus sur les bateaux dans notre article : Bateau viking
Langskip
Le plus connu des navires vikings du Moyen Âge est le navire de guerre, le langskip que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de drakkar. À la tête du langskip, une figure de proue amovible représentant fréquemment un dragon. Ces figures de proue des drakkars avaient une fonction magico-religieuse. Les langskips pouvaient être tirées sur le sol. Cette technique permettait aux expéditions de contourner des villes trop puissantes à attaquer, qui barraient un fleuve, ou traverser des détroits.
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Knarr
Le Knorr, au ventre arrondi, est le navire viking de commerce par excellence.
Cependant, ils sont tous semblables sur le plan de leur conception générale :
- bordés à clins assemblés entre eux par des rivets de fer ;
- étrave d’une seule pièce de bois et sculptée ;
- quille avec une section en T ;
- mât unique équipé d’une voile carrée ;
- aviron-gouvernail situé à tribord.
Proue de navire
La forme caractéristique du navire viking lui donne l’avantage d’avoir une bonne stabilité en haute-mer avec un tirant d’eau extrêmement faible (pour permettre la remontée des cours d’eau) et les fameux raids.
